L’hypnose est à l’origine de toutes les psychothérapies modernes, reconnue dans le champ des thérapies psycho-corporelles mais c’est avant tout un état naturel et modifié de la conscience, un état non ordinaire de conscience (si l’on considère que l’état ordinaire est associé et limité à des habitudes de fonctionnements connues apprises et devenues automatiques, dont certains comportements dits “pathologiques”…) Seules les personnes qui le souhaitent sont hypnotisables et elles restent conscientes pendant la transe hypnotique. Elles peuvent aussi en sortir à tout moment.Je vous invite à explorer les capacités illimitées de votre inconscient afin de trouver davantage de ressources en vous pour améliorer ou transformer votre réalité quotidienne.Vous apprenez également à utiliser l’état de transe de façon de plus en plus autonome et vous gagnez en flexibilité dans votre façon de penser, dans vos croyances et dans votre capacité d’adaptation aux différentes situations de la vie. Les thérapies brèves sont une prolongation et une consolidation de l’hypnose en séance et aussi entre les séances. Elles ne se focalisent ni sur votre histoire ni sur vos problèmes mais sur les solutions à trouver et à mettre en pratique.
Pour qui ? Pour ceux et celles qui ont déjà pu identifier la cause de leurs souffrances et qui ont des objectifs clairs à atteindre mais qui ont des difficultés à y arriver seuls et qui souhaitent l’aide d’un professionnel.
En 2004, alors que je suis encore étudiante en psychologie, je recherche des approches qui prennent davantage en considération la dimension corporelle. Je décide alors de faire un DU de Psychologie Médicale où je découvre l’hypnose et le symbolisme du corps et des maladies. J’expérimente alors l’hypnose Ericksonienne et la nouvelle hypnose de Jean Godin. J’étudie ensuite différentes formes de communication verbale (P.N.L, A.T, C.N.V, Méthode Espère …) et non-verbale (analyse bioénergétique, perceptions subtiles d’inconscient à inconscient, ouverture des canaux extrasensoriels intuitifs etc…)
Je redécouvre l’hypnose lors de ma formation en constellations familiales et systémiques (2008 – 2010) où elle est utilisée notamment en tant qu’hypnose de régression et/ou hypnose debout, pour transformer et libérer les psychotraumatismes familiaux vécus pendant l’enfance, la gestation ou la naissance ou bien enfouis dans les mémoires ancestrales. A partir de là, je commence à l’utiliser régulièrement dans ma pratique et je comprends de plus en plus les différences subtiles avec la relaxation/ visualisation et la méditation.
L’hypnose permet de reconfigurer ses structures conscientes et inconscientes
Quatre ans plus tard, j’observe que de nouvelles formes d’hypnose ont émergé, prenant en compte les avancées des neurosciences, de l’imagerie cérébrale et de la physique quantique. Désormais, l’hypnose devient humaniste, générative, intégrative, transpersonnelle et évolutive ! La transe hypnotique est alors considérée comme un état naturel où la conscience est amplifiée comme dans les pratiques de pleine conscience. Cette fois, je m’intéresse aux différences avec la transe dans les pratiques chamaniques et les pratiques autour de la respiration consciente. Cet état facilite l’intégration de nouveaux schémas de pensée, permet de mieux contenir les remontées émotionnelles avec plus de distance et reconnecte aux sensations corporelles lors de la thérapie. De plus, l’état de transe permet d’ apprendre à accéder plus directement à ses ressources inconscientes selon ses croyances ou représentations (imagination créatrice, symboles actifs, créatures mythiques ou personnages inspirants etc…) J’obtiens le niveau Maître-praticien en hypnose clinique (Ericksonnienne principalement, associée aux thérapies brèves) et en hypnose spirituelle de régression et j’axe désormais mes recherches sur les états modifiés de conscience. Transmettre l’auto-hypnose devient une évidence dans ma pratique.
Depuis, je continue à me spécialiser dans les applications pratiques de l’hypnose: hypnothérapie des troubles psychopathologiques, utilisation avec les enfants et les adolescents, la transe générative, les états du moi etc…
Des études récentes ont montré que l’efficacité des psychothérapies était majoritairement due à la qualité de l’alliance thérapeutique entre le patient et le thérapeute.
La relation thérapeutique se distingue de la relation amicale et du soutien social par la neutralité du thérapeute et le cadre sécurisant qui garantit le secret professionnel et l’éthique. Elle ne se limite pas à un simple mode de communication particulier entre deux personnes.
Le thérapeute peut être amené à parler de ses expériences personnelles uniquement s’il estime que cela puisse aider son patient. Il peut aussi faire de la psycho-éducation en transmettant ses connaissances accumulées.
La neutralité bienveillante aide avant tout chaque personne à trouver ses propres solutions en faisant appel à ses ressources internes afin de mieux intégrer ses expériences de vie de façon unique, selon ses propres représentations, tout en réduisant les identifications à son thérapeute. Cela permet également d’éviter la dépendance à un certain modèle idéalisé. La psychothérapie intègre aussi le coaching ( vise à optimiser les performances et le potentiel) et le développement personnel (ensemble d’outils pour favoriser le bien-être et le bonheur) qui ne se suffisent pas en eux-mêmes. Son but est d’alléger la souffrance et d’amener à un mieux être existentiel.
Les thérapies brèves sont issues de l’hypnose et se focalisent sur les problématiques à résoudre dans le présent au moyen de différents outils: échelles d’évaluation et questionnaires de personnalité, mises en situation et exercices divers, prescriptions de tâches à effectuer entre les séances, travail sur l’enfant intérieur et les traumatismes passés, mise en évidence des schémas de répétition et des conflits internes entre les différentes parties de soi etc… Elles sont applicables aux couples et aux familles, traditionnellement utilisées dans les thérapies familiales et systémiques.